Dernière mise à jour : 28/11/2022
À l'inscription, un questionnaire de positionnement sera remis aux stagiaires, afin de connaître leurs motivations, les questions, leur contexte de travail et leurs compétences préalables.
Une évaluation « à chaud » sera proposée à la fin de chaque journée de formation, ainsi qu'un temps d'évaluation globale et de projection dans la mise en application des compétences acquises, en fin de formation.
Un questionnaire d'évaluation sera aussi envoyé aux stagiaires une semaine après la fin de la formation, afin d'évaluer les méthodes pédagogiques, l'adaptation de la formation à leurs besoins et questions, l'acquisition de nouvelles compétences. Ces documents contribueront à la réalisation d'un bilan de formation, qui comprendra aussi une évaluation de la part des formatrices.
Module 1: La mobilisation d'une communauté territoire
Jour 1 | Matin
Jour 2
Jour 3
Jour 4
Jour 5
Module 2: faciliter la dynamique de groupe
Jour 1
Jour 2
Jour 3
Jour 4
Jour 5
Les méthodes pédagogiques employées sont issues de l'éducation populaire et des sciences sociales et humaines. Ces méthodes alternent des moments d'apport théorique, la présentation et l'analyse de cas pratiques et la mise en application des notions apprises dans le contexte de travail de chaque stagiaire, afin de permettre une acquisition de compétences qui puissent etre rapidement réinvesties en situation professionnelle. Des pédagogies actives, favorisant le débat, l'échange et la réflexion collective permettront aux stagiaires de s'approprier les notions travaillées. Les échanges avec les stagiaires en amont de la formation (positionnement), ainsi qu'un temps d'échange autour des attentes pédagogiques au début de la formation permettront d'adapter au mieux les méthodes pédagogiques aux besoins et aux compétences des stagiaires présents. Les temps d'évaluation à la fin de chaque journée permettront ainsi de réajuster les méthodes en fonction du vécu des participant.e.s pour faciliter de développement de compétences de chacun.e.
La Trame
Eleonora Banovich
Après une formation en développement social local à l'Université de Padoue (Italie), je rencontre un "psychologue communautaire", Piergiulio Branca, engagé dans l'animation sociale et dans les démarches d'empowerment. Avec lui, et un collectif qui s'organise alors, j'apprend ce qu'est la recherche-action, le développement du pouvoir d'agir, la facilitation de groupe, les dynamiques psychosociales en œuvre dans les collectifs et on y trouve des réponses à beaucoup de questions restées ouvertes après nos premiers engagements syndicaux ou associatifs.
Puis, je traverse les Alpes pour faire un master en géographie sociale à l'Université de Rennes 2: les questions de territoire, d'appartenance et d'espace commun me taraudent. C'est seulement vers la fin de mes études que je rencontre l'éducation populaire et là je m'y retrouve. Je complète ma formation, qui repose sur la sociologie, la géographie sociale, la psycho-sociologie et la psychologie sociale, avec les réflexions sur les dominations en acte dans la société, avec la nécessaire prise de conscience politique des rapports sociaux qui entourent et influencent toute action collective.
Au Collège Coopératif en Bretagne (CCB) j'expérimente le rôle d'animatrice-formatrice et de responsable de formation et j'accompagne des collectifs d'acteurs en découvrant la multiplicité et la richesse des formes de recherche-action.
Quand je me lance dans La Trame je fais des rencontres importantes qui me permettent d'asseoir les pratiques que j'ai envie de porter, notamment le Mouvement du Développement Social Local, j'arrive enfin à retisser les liens avec ma formation initiale en accompagnement des démarches de développement communautaire et aller plus loin sur les compétences et postures de facilitation que ce genre d'intervention demande.
Laurence Gravel
Mon parcours témoigne bien sur l'image de La Trame, cette base sur laquelle les fils d'un métier à tisser viennent se croiser : il tricote l'urbain et le rural, la recherche et l'action et la France et le Québec que j'arpente depuis une dizaine d'années. À ce titre, le croisement du développement communautaire - dans lequel j'ai baigné au Québec - et l'éducation populaire politique - que j'ai découverte avec curiosité ces dernières années en France – en est un exemple révélateur.
Mon parcours universitaire intègre les disciplines de géographie sociale, de développement social, de développement local [rural] au Québec, puis de sociologie, d'intermédiation sociale et de sciences politiques en France. Au Québec, j'ai campé la fonction d'agente de développement d'une démarche de Revitalisation Urbaine Intégrée (RUI de Pont-Viau), une démarche de développement communautaire, où j'ai accompagné un collectif d'associations, de résident.e.s et de services publiques du quartier à construire une action commune sur le quartier. C'est cette expérience qui a initié pour moi les postures d'accompagnatrice et de facilitatrice que je campe aujourd'hui au sein de La Trame.
Je prends ensuite un poste de chargée de formation et d'accompagnement de collectifs au Collège Coopératif en Bretagne (CCB), où je croise Eleonora pour la première fois autour du projet de diplôme DESJEPS. J'approfondis mes pratiques d'animation et m'approprie les démarches de recherche-action. Dans ce contexte, je consolide des réflexions sur l'écriture et l'importance des traces, sujets que je nourrie et partage au sein des Fabriques de sociologie et du comité de rédaction de la revue Agencements, auxquels je participe. Au sortir du CCB, en 2020, je retrouve Eleonora et m'inscris dans le projet de La Trame dans lequelle je retrouve des intérêts, des pratiques et des enthousiasmes communs.