Mettre en scène avec des processus coopératifs et émancipateurs Présentiel

Cette formation d'adresse à des professionnel.les qui travaillent et oeuvrent dans le secteur de la culture et du spectacle vivant : artistes, intermittent.e.s du spectacle, dramaturge, metteur.ses en scène, médiateur.ices, animatrice.teurs, chargé.es de production, technicien.nes, programmateur.ices, administrateur.ices, ... qui oeuvrent à la création de spectacle, de production artistique
Nous souhaitons faciliter l'accès de tou-tes à nos formations et les lieux dans lesquels nous intervenons sont majoritairement aux normes PMR. Pour toute demande spécifique, n'hésitez pas à nous contacter pour en discuter directement, nous trouverons des solutions.

Expérience de travail en équipe ou en collectif, animation ou encadrement d'un groupe, être volontaire.

• Travailler la posture de metteur.se en scène ou de direction artistique au service d’un spectacle, d’une création, d’une équipe, d’un territoire,
• Repenser sa posture de metteur.se en scène ou direction artistique pour travailler avec toutes et tous qu’ils soient habitant.e.s, professionnel.e.s, non-professionnel.l.es, étudiantes, enfants, adultes,
• S’outiller pour organiser le travail,
• Animer la création avec des dispositifs qui permettent de créer collectivement à partir des vécus,
• Construire des spectacles à partir d’apports collectif,
• Construire des spectacles porteurs de sens, engagés avec des enjeux de transformation sociale,
• S’outiller pour organiser le travail de création, des dispositifs qui permettent une dynamique de création coopérative.

À l'issue de cette formation, les participant.e.s seront en mesure de :
Identifier les mécanismes et les enjeux des démarches artistiques et culturelles à visée de transformation sociale,
Modifier sa posture de metteur.se en scène, de direction artistique pour construire des projets artistiques véritablement ancrés sur les territoires, les lieux, avec les publics et les voisin.e.s,
Créer des spectacles dans une démarche coopérative et émancipatrice.

• Outils de bilan quotidien : seul, en petit groupe ou en plénière pour partager les apprentissages, et comprendre pour nous, formateurs, où en est chaque apprenant.e.
• Un bilan oral d'environ 2h avec l'ensemble des participant.e.s, les intervenants et l'équipe pédagogique en fin de formation permet d'apprécier l'adéquation de notre proposition avec les besoins des professionnels, vérifier l'adéquation des moyens mis en œuvre pour atteindre les objectifs fixés, relever les points forts et les points à améliorer sur les méthodes de travail utilisées, et le contenu abordé durant la formation.
• Retours sur les outils, et les dispositifs pratiqués et remise de la documentation.
• Evaluation à chaud à la fin de la formation.

Une fiche d'évaluation à froid sera envoyée à chaque participant·e six mois après la formation dans l'objectif de préciser l'application professionnelle de la formation.

Ces évaluations et bilans permettront d'identifier les endroits qui vous ont permis de rencontrer de nouveaux apprentissages, de nourrir votre pratique professionnelle de nouveaux regards et savoir-faire. Dans l'éducation populaire, il s'agit pour nous de permettre à chacun d'avoir une conscience aiguë des mutations, de l'évolution, du renouvellement de sa pratique, à différentes échelles. Un regard attentif est porté sur l'engagement du stagiaire tout au long du processus de travail. L'intervenant-e prend des notes sur le parcours de chacun des stagiaires pour adapter ses outils pédagogiques aux compétences visées par la formation.

Un certificat de fin de formation est délivré le dernier jour de la formation.

Un espace de création de spectacle qu'il soit en rue, en salle, au cirque, au théâtre, dans l'espace public est un espace précieux où des récits et des expériences nouvelles peuvent s'imaginer et s'expérimenter.

    L'enjeu d'une création, c'est aussi de vivre une expérience collective pérenne ou éphémère épanouissante, tout en proposant aux participant.e.s ou au public une aventure unique, un espace de réflexion et d'action pour vivre le monde d'aujourd'hui et de demain.
Pourtant parfois les processus de création sont douloureux...
Il nous semble essentiel de partager, construire et d'expérimenter ensemble des dispositifs créatifs émancipateurs.

    Dans cette formation, nous vous proposons de découvrir et expérimenter des dispositifs de construction d'un spectacle, de création artistique qui nous permettent d'écrire des spectacles avec des approches issues de l'éducation populaire et de nos expériences de créations multiples.
Nous prendrons le temps d'apprendre à construire des processus de création coopératifs adaptés aux aventures de spectacles vivants et de créations dans lesquelles vous êtes engagée.s ou que vous voulez mettre en oeuvre.

    Il s'agit dans cette formation de découvrir et expérimenter des approches, démarches issues de l'éducation populaire pour inventer des processus créatifs qui permettent de :
    - construire des dispositifs de création permettant l'expression de toutes et tous
    - construire de l'analyse collective pour l'équipe, les habitant.e.s, le public
    - mettre en scène des propositions artistiques pertinentes en fonction de nos enjeux et nos esthétiques
    - créer à partir des apports et compétences de chacun.e
    - mettre en spectacle ce qu'on a envie de dire, de fabriquer
    - construire une dynamique collective épanouissante

Notre valise pédagogique est constituée d'expériences et d'outils venant de l'éducation populaire, du Théâtre de l'Opprimé, de l'animation de débat public, et d'une expérience fournie de formateurs et formatrices, et de consultant·es, auprès, notamment, de structures de l'économie solidaire.
Nos modalités pédagogiques sont issues des pédagogies actives et critiques, expérimentant l'apprentissage à travers la rencontre entre des savoirs théoriques et des savoirs expérientiels. Par ailleurs, nous privilégions l'alternance de temps individuels et collectifs, de travail oral et écrit, physique et mental, théorique et pratique afin d'ouvrir au maximum les possibilités d'intégration par des stagiaires n'ayant pas les mêmes capacités et sensibilités en terme d'apprentissage.

Les aspects logistiques et techniques sont considérés avec soin en amont de la formation pour un confort des stagiaires et pour favoriser l'apprentissage.
Nous adaptons le choix des locaux, du matériel nécessaire (vidéoprojecteur, supports pédagogiques adaptés), de l'accueil, et des modalités pédagogiques en fonction des participant·es.
Nous avons en amont de la formation quand cela est nécessaire, ou après des éléments de ressources et de supports pédagogiques pour compléter le travail en présentiel.

Lucile Mulliez
Accompagnatrice, formatrice, administratrice...

C'est en Argentine en 2007, au sein du réseau latino-américain d'art et transformation sociale, que Lucile trouve comment mêler ses 2 passions : les démarches sociales et les pratiques artistiques.
Elle découvre alors les pratiques communautaires, un rapport à l'humilité, aux histoires de vie qui ne la quittera plus.
Ses études d'histoire puis de gestion de projets culturels, l'amènent à participer pendant 8 ans à la création d'une coopérative de Cirque en Bretagne : Galapiat Cirque. C'est là qu'elle expérimente de nombreux métiers, qu'elle apprend l'administration et la coordination d'un collectif de cirque, la diffusion de spectacles, la gestion des conflits, les aventures folles de tournées en chapiteau...
C'est en Bretagne, que Lucile croise l'Escargot Migrateur dans le cadre d'un DLA. Plusieurs années après, alors que Lucile est retournée dans sa Drôme natale, les planètes s'alignent et les envies communes se rejoignent... : Lucile s'embarque alors dans l'aventure du premier Laboratoire de Transformation Sociale de l'Escargot Migrateur en 2014 pour butiner un peu plus encore les enjeux de pratiques collectives.
En 2015, elle rejoint l'équipe en tant que salariée, et découvre ce «métier» à la frontière avec plein d'autres : former, accompagner, transmettre, lutter, intervenir, réfléchir, agir.
Aux côtés des associations et collectifs de sa vallée et d'ailleurs, elle amène sa patte de tisseuse de lien, de braconneuse de savoirs. A la recherche sans cesse des grilles de lecture multiples, d'approches qui n'enferment pas, et qui ouvrent les œillères, elle met en action sa fulgurance et sa lucidité pour qu'advienne des histoires collectives, pour que perdurent des aventures de territoire et de solidarité qui font sens.

Sa devise :
« Quand on est préoccupé par quelque chose, c'est qu'il est temps de s'en occuper vraiment ».